Voilà l’histoire de cet homme, plus très jeune ni encore trop vieux, qui vit, semble t’il, une histoire tourmentée avec sa compagne.
En introduction du film, la musique, douce et lancinante nous accompagne jusqu’au réveil de notre héros, encore grisé visiblement par une soirée agitée de la veille. C’est ce que l’on croit en tout cas…
Bon d'accord, on ne va pas tourner autour du pot vu qu’on devine assez vite ce qui se passe, cette femme, sa compagne ne semble être qu’une apparition, le fantôme de quelqu’un qui n’est plus là… on n’appelle pas son film « Sans elle » par hasard…
Et c’est donc sur ce sujet, le deuil de la personne aimée, que s’articule le scénario du film et c’est quand même plutôt rare pour un jeune cinéaste de chercher à faire un film sensible et touchant, sans trop d’artifices (si ce n’est la musique… mais comme elle est très réussie et discrète, elle accompagne bien le film, sans lourdeur excessive), pour être souligné.
Le film fonctionne donc très bien malgré ses quelques petites imperfections ou non-sens (une femme est trop vieille à 35 ans pour avoir un enfant ?) et nous amène délicatement donc vers une réflexion sur la culpabilité, le deuil, la déchéance et même l’alcoolisme… tout ça en 12 minutes et avec subtilité !
Ca se regarde par là :
http://www.dailymotion.com/user/xamilc/video/x9vu9f_sans-elle-without-her-shortfilm_shortfilms
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